Basé sur les sciences participatives, ce programme place les plongeurs, et plus particulièrement les clubs de plongée au centre du suivi.
Ces acteurs, qui sont répartis sur les divers secteurs des Antilles françaises, qui plongent pratiquement toute l’année, et sur les mêmes sites, sont une source importante d’informations.
En partant du principe que les plongeurs ont tous un objectif commun (celui d’observer la biodiversité marine), on s’intéresse à la fréquence des observations de requins, de raies et de tortues marines en fonction des îles, des secteurs et des moments de l’année.
Initialement lancé en 2004 en Guadeloupe par l’association Kap Natirel pour le suivi des tortues marines, ce programme a été étendu au suivi des élasmobranches (requins et raies) sur l’ensemble des Antilles françaises à partir de 2019 par l’association.
Il fait partie des actions menées dans le cadre du Réseau Requins des Antilles françaises (REGUAR) et du Réseau Tortues Marines Guadeloupe (RTMG).
L’animation du programme
En Martinique, depuis 2023, le programme INA Scuba est animé par le bureau d’étude Aquasearch, dans le cadre d’une prestation pour le parc naturel marin de Martinique (PNMM). En Guadeloupe et à Saint-Martin, depuis 2025, le volet sur les tortues marines est également porté par le bureau d’étude Aquasearch, dans le cadre d’une prestation pour le Grand Port Maritime de Guadeloupe (GPMG) qui finance ce volet à titre de mesure compensatoire.
Le suivi des élasmobranches, requins et raies, en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy est poursuivi par l’association Kap Natirel.